Terme proposé en 1952 par les sociobiologistes américains, pour qualifier toutes les histoires de désaveu de l’identité* sexuelle d’une personne, réfutant l’évidence de son anatomie génitale et s’affirmant comme appartenant à l’autre sexe. Ce reniement du sexe déclaré à la naissance débouche sur des revendications véhémentes de traitements hormonaux, de rectifications de l’apparence physique, et d’un changement d’état civil.
Sexuation
Aux prouesses des chirurgiens et à la récente compassion des juges, s’oppose l’analyse des psychiatres qui désapprouvent leur espoir de « retoucher » aux fondations inconscientes de l’identité. En effet, ces processus de « sexuation » ne sont invalidés à ce point que dans les délires de la psychose*, ce qui fait supposer que le « transsexualiste » est un psychotique qui s’ignore, au sein d’un corps social qui le légitime.