Priver du regard la zone pubienne paraît bien être un souci féminin universel des peuples qui vivent (presque) nus. Contrairement à l’étui pénien, qui protège autant qu’il enjolive, le « cache-sexe » féminin est affaire de coquetterie, et d’exhibition de son lignage et de son rang. A une ceinture de cuir ou de cordelette, ornée de perles et de cauris, où peuvent tinter des petites clochettes, est suspendu un petit « tablier » fait d’un bouquet de feuillage, d’un précieux assemblages métalliques, ou de perles et de coquillages… Une esthétique de la pudeur infiniment plus loquace que le « string » anonyme des occidentales.