Union sexuelle entre la belle et la bête, fusion mythique, dont la copie pornographique est appelée zoophilie* depuis 1886. Ce thème récurent des contes grecs et latins idéalise le penchant des dieux et des demi-dieux pour la chair humaine mais, tel le Minotaure fruit de la passion de la reine de Crête Pasiphaé pour un taureau blanc, donne vie à des êtres imaginaires mi-homme mi-bête. Ces légendes ne feront pas plaisir au Moyen-Âge, qui y trouvera motif de jeter au bûcher nombre d’ingénues porteuses d’innocentes « taches de vin » ou d’une pilosité trop voyante.