Le genre masculin ou féminin est placé dès le tout début de la vie foetale sous la dépendance de chromosomes particuliers (appelés aussi gonosomes) appelés X et Y*. La formule qui va orienter l’évolution des organes dans le sens féminin s’écrit 46 XX, contre 46 XY pour un garçon. Le chromosome X est de fait porteur du capital génétique de la féminité, par l’activation en cascade de ses gènes.

Trop d’X nuit

Une maladie génétique appelée « syndrome de Klinefelter » touche des sujets d’apparence masculine efféminée, présentant des testicules atrophiés, une stérilité, une gynécomastie*, des anomalies de la pilosité…leur formule chromosomique contient un ou plusieurs X surnuméraires (47 XXY, 48 XXXY ou 49 XXXXY, par exemple) qui ont neutralisé la fonction de virilisation du chromosome Y. À mesure qu’augmente le nombre de chromosomes X, on note une débilité mentale de plus en plus considérable.