Diminutif anglais de pin-up girl, poster de fille nue épinglé au mur. Le standard graphique de cette féminité outrageusement appétissante est défini dès les années 1953 aux Etats-Unis, avec le magazine Playboy et ses starlettes encore pudiques et maniérées. De la bande dessinée au cinéma, le modèle évoluera vers une exhibition plus triviale des corps, mais sans leur faire perdre leurs attributs d’hyperféminité maternante, oserai-je dire, allaitante ?