Pulsion perverse* rare et énigmatique, prédisposant à transgresser le tabou* de la mort (du grec nekros) en s’impliquant érotiquement avec un cadavre où ses représentations. La nécrophilie n’est pas une « démonologie » – c’est-à-dire une « séduction du démon » qui agit dans les hallucinations des messes noires* par exemple – mais l’extériorisation du délire de possession absolue. L’unique enjeu du désir est donc ici de dominer un « objet sexuel » sans résistance (la pédophilie* se nourrit de la même aliénation) auquel s’incorpore des alibis sentimentaux frauduleux. Sex-shops L’usage compulsif de mannequins « gonflables », de postiches de têtes à perruques ou de « troncs » féminins, de moulages de vulves et de fesses en latex… relève d’un désinvestissement pathologique des registres de la communication érotique et s’apparente à la nécrophilie.