Vient du grec, qui désigne le « verrou » ; et en effet, ce petit organe très vascularisé, implanté au-dessus de la fente vulvaire, parfois même à peine visible sous son « capuchon » ou caché par les grandes lèvres, est bien « la clé » de la sexualité féminine. Turgescent lorsqu’il est stimulé, il ne présente pas à proprement parler d’érection, mais les similitudes de sa structure vasculaire avec celle de la verge, lui offrent les mêmes garanties d’hypersensibilité. Les ressemblances s’arrêtent là car pour transmettre efficacement des messages voluptueux le clitoris doit avoir préalablement suivi un « stage » d’initiation. L’orgasme féminin n’est pas inné comme chez l’homme, mais obéit à des réflexes conditionnés dont les plus rentables sont ceux qui sont précocement acquis par la masturbation. Clitoridienne ? L’opposition entre les femmes qui ne jouissent que par stimulation clitoridienne, et celles qui y parviennent lors de pénétrations vaginales, devrait cesser. Quel que soit l’âge, jouir n’est qu’une question d’assiduité, de patience, de curiosité, et de narcissisme*.