Le fait de brunir les visages pâles. L’exposition prolongée des corps au soleil est une mode « ringarde », une hérésie, une profanation de l’esthétique féminine, que des traditions millénaires d’art érotique n’ont cessé de protéger de ses rayons. La peau tannée est sèche, inodore et sans saveur, ses perceptions tactiles s’égarent dans les « aigus » (disons, l’impression de « chatouilles »), sa température est anormale, ce n’est plus une zone érogène, mais un espace aride, désertique… Réflexes opto-sexuels Chez l’animal, la lumière met en relation directe ses zones cérébrales optiques et ses fonctions sexuelles. L’élevage industriel l’exploite en imposant des rythmes artificiels de cycles nuit/jour. Chez l’homme, le rayonnement solaire a une influence incontestée sur son « humeur » et sa libido. L’exposition solaire estivale accroît incontestablement à cet égard l’énervement et les convoitises.