Vêtement de la jambe. Sous-vêtement, sans lequel les membres inférieurs ne seraient que ce qu’ils sont… Au fil du temps, la femme a couvert ses jambes de « bas de chausses » en coton, en fil d’Ecosse, en soie – couleur chair, roulé jusqu’à mi-cuisse, avec la mode des jupes courtes des années 1920 – puis enfin en nylon dès 1938. La couture, les mailles du talon compensé et de la jarretière, offrent une lecture incomparablement frivole et érogène de la jambe. Porte-jarretelles Ceinture qui supplante le corset et la gaine dès 1910, à laquelle s’attachent quatre ou six rubans caoutchoutés qui se terminent par un système de pince pour tirer sur le bas à mi-cuisse. Même réduit aujourd’hui à des lanières brodées, l’accessoire n’a rien perdu de sa haute valeur excitante, car il encadre et redessine la zone frontière entre les cuisses et les fesses, découpage essentiel à la mise à feu de l’imaginaire érotique.