Il s’agit du contrôle qu’exercent les pouvoirs publics ou les instances religieuses sur les médias. L’interdit de publier, d’afficher ou de diffuser de l’écrit, de la parole, ou de l’image, est de tous les siècles et de tous les régimes. S’agissant de vérifier, recenser, normaliser tout savoir en matière de « moralité sexuelle », aux côtés des prohibitions inspirées par les milieux confessionnels, la censure civile s’exercera au nom de la décence et de la protection des mineurs. Imprimatur Instauré par un « mandement » de François I° du 18 mars 1521, ce « permis d’imprimer » est délivré par l’Université qui édite l’ouvrage, or, cela revient à imposer à tout texte un tant soit peu subversif une censure religieuse puisque l’Eglise contrôle l’Université à travers sa Faculté de théologie, et ses groupes de pression, dirions-nous aujourd’hui, auprès de la Cour.